C’était particulièrement vrai pour ceux qui s’intéressaient au tir, à la chasse ou à la pêche, où l’esprit du bricolage dépassait le simple enthousiasme du passe-temps. En un mot, c’était le matériau et l’artisanat, le savoir-faire et la manière de fabriquer l’objet, et donc le type de personne qui le fabriquait. Le plomb, généralement obtenu à partir de déchets, était ensuite fondu puis versé dans des moules en forme de rondelles de hockey, comme le montrent les activités de rapprochement père-enfant. Ces moments qui semblaient baignés dans la lumière du métal en fusion concernaient autant le processus de fabrication que le processus d’apprentissage de la fabrication des objets, la façon de travailler avec ce qui était à portée de main et ce que les matériaux fournis pouvaient faire.
L’importance de telles activités va au-delà de leurs applications pratiques pour refléter une tendance sociétale plus large de l’époque : c’est une idée très créative, mais en même temps c’est une solution née de la nécessité. Elle capture une époque où chaque ustensile et équipement de la maison était utile et où rien n’était considéré comme sans valeur. Cependant, à l’heure où la technologie moderne permet d’utiliser des produits fabriqués en usine au lieu de créer des articles ménagers à partir de matériaux de récupération, l’idée de recyclage et de réutilisation reste d’actualité.
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